« Créer sa start-up », à la manière d’un geek, c’est appuyer sur « start » pour démarrer votre projet, puis sur « up » pour le faire croître de manière exponentielle. Lorsqu’on parle d’une start-up on se réfère souvent à une entreprise innovante à fort potentiel de croissance intervenant dans le numérique ou les nouvelles technologies. Ou bien à l’opposé, d’une culture, d’une façon de voir le monde dont le but est de le changer.

Steve Blank, entrepreneur américain est celui qui a donné jour au concept de start-up. Les fondateurs d’une start-up recherchent selon lui un business model industrialisable et à la fois rentable. Le créateur d’une telle entreprise met sur pied une organisation temporaire dont la croissance est fortement envisageable.

Ce qui fait la différence avec une start-up ?

La start-up a un seul mot d’ordre : la croissance. Ce n’est pas encore une entreprise ni même une TPE qui est contrainte par une rentabilité, une organisation ou qui vend des produits ou des prestations sur un marché. Sa liberté d’innover l’empêche de respecter ces conditions. Le créateur d’une start-up cherche encore une place pour asseoir son entreprise. La mise en place de cette dernière passe par des essais et des recherches en vue de comprendre sa clientèle et son environnement. Ce semblant d’incertitude ne soustrait en rien le fondateur de sa capacité à démonter un business model viable. En d’autres termes, comment fait-il pour gagner de l’argent.

Mais comment s’y prendre pour créer une start-up qui rime avec croissance ?

La start-up voit grand. Sa croissance doit aboutir à la maturité d’un grand groupe. Elle est également disruptive, créant une rupture grâce à l’innovation technologique. Cela ne se limite pas au numérique ou aux biotech, cleantech (pour les énergies renouvelables), edtech (qui travaillent sur l’éducation et le mode d’apprentissage), fintech (les solutions de paiement dématérialisées)

Il s’étend aussi à l’économie collaborative. Ainsi, pour une rentabilité à long terme et une croissance exponentielle des revenus, il faudra une équipe ambitieuse qui sait ce qu’elle veut. Mais également agile pour s’adapter en permanence à l’évolution de son business. Le développement d’une entreprise à ses tournants délicats. Et un réseau d’experts est indispensable pour vous aider à anticiper et affronter ces points de passage. N’oubliez pas si vous souhaitez créer votre start-up que votre offre devra être innovante et présenter un fort potentiel de développement et revenus.

Et quelles aides ?

Si vous êtes armé de cette ambition, sachez que vous êtes au centre d’une dynamique entrepreneuriale en France. Tout comme les fablabs et les accélérateurs, les incubateurs sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner jusqu’à maturation de votre projet. Ces derniers sont aussi en mesure de vous héberger au même titre que les espaces de coworking et les pépinières. Pour l’innovation, les CIR, CII, JEI, JEU et autres aides et subventions peuvent vous aider à démarrer votre projet, à porter votre idée d’entreprendre. En ce qui concerne le financement les fonds d’investissements, banques, programmes publics et business angels, ils sont en recherche de projets, soyez donc opportuniste. Enfin, les événements comme les salons, les programmes publics et accélérateurs vous aideront à internationaliser votre start-up.