Fintech : Le startups entre dans le monde de la finance

FinTech contient les mots « finance » et « technology ». Le mot désigne le secteur où exercent des entreprises qui utilisent les NTIC pour fournir des services financiers de manière beaucoup plus efficace et moins onéreuse. Les startups pullulent dans ce domaine. Ils rivalisent de créativité pour ravir les parts de marché des organismes et entreprises déjà en place. Gare à celles qui n’innovent pas ou à celles qui sont en retard dans l’adoption des nouvelles technologies d’information et de communication !

Qu’est ce la Fintech?

Le prêt entre particuliers, le financement participatif, les dispositifs de paiement par mobile, la banque en ligne, sont autant de services venant mettre les bâtons dans les roues des banques traditionnelles. Ce fut entre 2012 et 2014 que la FinTech fit carton. Les montants levés passaient de 2,5 milliards d’euros en 2012 à 30 milliards d’euros en 2015 en passant par 12,1 milliards d’euros en 2014. En quelques années d’existence, des sociétés non cotées en bourse – bien entendu – sont valorisées à plus d’un milliard de dollars. Ainsi l’essor des entreprises FinTech a fait l’effet non seulement en Europe mais aussi aux États-Unis… Et le développement n’en reste pas là.

Des études à l’appuient

D’après le rapport d’une étude initiée par le Trésor britannique, publié par EY en février 2016, suite à la comparaison de sept principaux centres où règne la technologie financière, la Californie est classée première en matière de capital et de créativité, le Royaume-Uni est premier en matière de politique gouvernementale, le meilleur demandeur étant New-York.

Les FinTech – car désormais on appelle les entreprises innovantes du secteur ainsi – cassent les codes du marché. Face à ce chahut, on ne reste pas bras croisés. Les acteurs traditionnels de la finance ne snobent plus les entrepreneurs. Au contraire, ils cherchent à collaborer. Les échanges vont bon train. Les assureurs emboîtent le pas aux banquiers car eux n’ont plus ne veulent pas se laisser ubériser, l’assurance-vie existant bel et bien en ligne. Outre les services B to C, les services B to B sont aussi accaparés. Citons par exemple la gestion des comptes et d’actifs financiers, les transferts de fonds internationaux et le financement des entreprises.

La French Tech a aussi pris le départ

Les startups françaises œuvrant dans le domaine ne tardent pas à traverser les frontières. Pas moins de 60 entreprises se regroupent au sein de l’association France FinTech. Les startups allemandes, suisses et provenant d’autres pays s’importent à Paris. Leurs business model sont tous les mêmes… ou presque.
Les négociations battent alors leur plein entre les établissements financiers traditionnels et les compagnies d’assurance d’une part et les dirigeants de start-up d’autre part. Ces derniers souhaitent accélérer la croissance de leur entreprise tandis que les premiers ne veulent pas voir leurs services désintermédiés et souhaitent solliciter l’agilité de ces derniers. Ainsi, BPCE rachète Lepotcommun et Boursorama acquiert Fiduceo… Ce ne sont que des exemples mais la valse des organismes financiers et des FinTech se poursuit. Cependant, il y en a parmi ces derniers qui ne voudront pas danser, ce qui rend parfois leur relation complexe.