L’État français encourage l’aide à la création d’entreprise. Ainsi il octroie de l’aide à ceux qui sont animés d’une telle volonté. L’aide publique revêt plusieurs formes. Il suffit de reconnaître celle qui vous convient avant d’entamer les démarches pour votre aide à la création d’entreprise.

Les solutions pour l’aide à la création d’entreprise financières

Le financement des fonds propres en est une. Il s’adresse au créateur d’entreprise quand il s’agit du Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise – Nacre – ou de l’Aide à la reprise et à la création d’entreprise – Arce. Les handicapés peuvent également bénéficier d’une aide à la création d’entreprise. Les prêts d’honneur et les crédits solidaires intéressent ceux qui innovent. De leur côté, les collectivités locales, organismes et fondations organisent souvent des concours. Ces opportunités sont des tremplins pour ceux qui désirent se faire connaître par leurs exploits.

Les prêts participatifs ou les prises de participation s’adressent directement aux entreprises. Les plus jeunes pourront avoir droit à la Prime régionale comme aide à la création d’entreprise selon la région. Les régions octroient également des avances et des prêts bonifiés à moyen ou à long terme. Les garanties pour prêts bancaires sont aussi à étudier.

Aide sociale à la création d’entreprise

Il s’agit de l’Aide aux chômeurs créateurs et repreneurs d’entreprises ou ACCRE. C’est une exonération de charges sociales dont bénéficient certaines catégories d’entrepreneurs. Elle dure un an mais peut aller jusqu’à trois ans pour les micro-entrepreneurs.

Aide fiscale à la création d’entreprise

Les exonérations d’impôts sont incluses dans cette catégorie d’aide. Les entreprises nouvellement créées dans les zones d’aide à finalité régionale – AFR – ou dans les zones de revitalisation rurales – ZRR – sont par exemple exonérées d’impôts sur les bénéfices, sous certaines conditions. Il en est de même pour les entreprises situées dans les zones franches urbaines – ZFU – et dans les bassins d’emplois à redynamiser ou BER. Les réductions d’impôts visent plutôt les dirigeants et associés.

Le régime d’imposition aux bénéfices non commerciaux (BNC) et bénéfices industriels et commerciaux (BIC) peut être simplifié pour l’entreprise individuelle. La franchise de TVA peut également jouer à leur avantage. Les entreprises qui investissent dans la recherche peuvent solliciter un crédit d’impôt et des allègements fiscaux. Ces derniers peuvent être de plein droit ou facultatifs pour les entreprises implantées dans les AFR, BER, ZRR et ZPPQ (zones prioritaires de politique sur la ville).

Aides au recrutement à la création d’entreprise

La plus récente est l’embauche PME. Cette aide à la création d’entreprise se présente sous la forme de primes. L’embauche du premier salarié d’une part et des personnes handicapées d’autre part font également l’objet d’aides particulières. Le contrat d’apprentissage, de professionnalisation et de génération ainsi que le contrat unique d’insertion – contrat initiative emploi (CUI – CIE) permettent soit de bénéficier d’aides, de remboursement ou de crédit d’impôt, soit d’être exonérée de certaines cotisations sociales ou patronales. Les cotisations patronales sur les bas salaires se trouvent réduites pour les entreprises qui participent au régime d’assurance chômage. Citons également les exonérations de charges sociales patronales dans les ZRD ou zones de restructuration de la défense et dans les BER. La liste n’est pas exhaustive car d’autres aides spécifiques existent, que l’entreprise soit créée en métropole ou en outre-mer.