Les pièges de la négociation : La disqualification

 

La disqualification fait partie des quatre pièges de la négociation. En effet, certains négociateurs blessent volontairement leurs interlocuteurs pour parvenir à leurs fins. En usant par exemple de propos blessants considérés comme destructeurs. Dans ce cas, la personne victime ne doit pas se laisser faire. Mais doit elle riposter par une disqualification également ? Il est important de connaître l’origine de cette volonté de disqualifier son adversaire afin de mieux gérer la situation.

Vouloir dominer

Le négociateur qui use de la disqualification veut dominer son interlocuteur. Pour cela, il va souvent utiliser la technique de la provocation. Provoquer c’est en fait dépasser les interdits formulés par l’éthique, le système de valeurs et le cadre juridique. La provocation est également contradictoire à la clause de confiance entre les deux parties. Le négociateur malveillant use souvent des attaques personnelles, de l’ironie et de la dérision. Mais aussi de la diffamation, de la mauvaise foi, du scandale, de l’intimidation ou encore du chantage pour arriver à ses fins.

Que faire ?

Pour contrecarrer une disqualification dans une discussion, il faut garder la tête haute et oser affronter en face son adversaire. Même si les propos blessants ne constituent pas une menace grave pour la personne victime, force est de constater qu’ils peuvent entrainer des dommages moraux. A noter que quel que soit le type de disqualification, il s’agit toujours de blesser volontairement le perdant en vue de gagner. Il est alors indispensable pour la personne victime de faire preuve de fermeté. Rien ne l’empêche de riposter en faisant remarquer au diffamateur qu’il dépasse les bornes. Faire preuve de courtoisie, de vigilance pour lui montrer que l’on n’est pas dupe à tel point que l’on remarque les sarcasmes et les calomnies.

Plus de vigilance et recadrage

Parfois, une disqualification consiste à vraiment sortir de la conversation et trouver une issue pour induire en erreur l’autre partie. Elle consiste à se méfier des effets de la polémique et à être prudent tout en étant en parfaite connaissance de cause de jusqu’où la malveillance peut aller. Il en est de même pour le recadrage, qui cependant consiste à déjouer les provocations. Il faudra être attentif et prêt à contrecarrer puisque l’adversaire essayera d’entamer toutes les procédures possibles pour blesser.