Selon la FIGEC (Fédération nationale de l’information d’entreprise, de la gestion de créance et de l’enquête civile), chaque année en France, 56 milliards d’euros sont passés en perte pour créances impayées et 25% des défaillances d’entreprises sont dues à des retards de paiement sur facture, provoquant de graves défauts de trésorerie.

Les plus touchées sont les plus petites entreprises qui, n’entament souvent aucune procédure en recouvrement, notamment par peur de perdre leur client, ou par manque de temps. Chaque jour, de 30 à 40 entreprises françaises font faillite à cause de retards de paiement.

Depuis 2009, pourtant, la loi plafonne strictement les délais de paiement contractuels entre entreprises : ceux-ci ne doivent pas dépasser 60 jours à compter de la date de la facture, ou 45 jours fin de mois). Si 70% des PME respectent des délais inférieurs à 60 jours, ce chiffre baisse pour les entreprises de taille intermédiaire (53 %), et tombe à 46% pour les grandes entreprises !

L’e-réputation pour inciter aux bonnes pratiques de paiement

Depuis la loi PACTE de 2015, les entreprises sanctionnées par la Direction générale à la concurrence et à la répression des fraudes (DGCCRF) pour non-respect des délais de paiement vis-à-vis de leurs fournisseurs peuvent voir leur nom publié sur le site de la DGCCRF. Cela a été le cas en 2018, avec la publication des noms de 98 grandes entreprises. Un amendement de septembre 2018 a renforcé cette pratique de « Name & Shame ».

D’autres solutions existent pour aider toutes les entreprises à faire de l’auto-recouvrement, comme Goodpayeur, qui a mis en place un outil de recouvrement de factures et de relances adaptables. C’est un moyen de prévention des retards de paiement efficace, qui peut être testé gratuitement, sans aucun engagement, ni sans aucun risque. La plateforme permet d’émettre un avis sur une entreprise, avec un scoring automatique qui préserve la relation commerciale avec le client/débiteur. En ultimatum une notification BADPayeur est disponible.