Profil type d’une personne qui souhaite devenir micro-entrepreneur

La personne qui souhaite se lancer et souhaite devenir micro-entrepreneur assure son propre emploi et crée ainsi son entreprise individuelle. Ses clients sont, pour la plupart, des particuliers. Son local peut être son domicile personnel à condition de souscrire une assurance professionnelle. Il travaille rarement en sous-traitance. Le démarrage de son projet s’est fait avec peu d’aides sociales et peu d’argent et il tient sa comptabilité avec le minimum d’obligations.

Quelques chiffres !

Une enquête effectuée par l’INSEE en 2010 révèle que bon nombre des personnes qui ont opté pour ce statut en font une activité permanente. Elles sont réparties dans quatre secteurs d’activité à savoir 25% dans le soutien aux entreprises, 21% dans le commerce de gros et de détail, 17% dans les services aux ménages et 15% dans la construction. Dans ce dernier secteur, beaucoup en font une activité principale. Le tiers des auto-entrepreneurs sont des chômeurs. Si 18% de ceux qui ont entrepris leur activité l’ont maintenue et 63% voudraient aller plus loin, le reste ont arrêté, jugeant leur projet non rentable ou non adapté au régime auto-entrepreneurial.

En tout cas, ce statut a beaucoup fait parler de lui depuis sa création en 2009. Véritable phénomène, il est jalousé par les entreprises formelles et accusé de pratiques déloyales car libre d’exercer une activité professionnelle sans payer forfaitairement des charges sociales quoique le chiffre d’affaires soit limité. L’auto-entrepreneuriat se trouve par conséquent défavorisé et pénalisé, jugé controversé. C’est sans doute la raison pour laquelle, en 2016, auto-entrepreneur devient synonyme de micro-entrepreneur. Les deux statuts sont dorénavant soumis au même régime, le régime micro-social simplifié.

N’importe qui peux devenir micro-entrepreneur ?

Les personnes qui souhaitent devenir micro-entrepreneur dépendent d’un d’un régime qui permet aux étudiants, aux retraités et aux demandeurs d’emploi d’exercer une activité autonome. Les travailleurs ont également le droit de l’adopter parallèlement à leur emploi. Ce n’est pas une forme juridique et il ne concerne pas les entrepreneurs officiels tels que les dirigeants de société. L’auto-entrepreneur a cependant diverses options s’il veut quitter son statut.

Au lieu de payer les charges sociales comme le fait un travailleur indépendant, il cotise en fonction de son chiffre d’affaires. Ainsi, s’il n’y a pas de CA, alors aucune somme n’est prélevée. Normalement, le règlement des cotisations sociales ainsi que la déclaration du CA se fait par mois ou par trimestre mais il est possible d’opter pour le prélèvement libératoire qui consiste à payer en une seule fois les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu.

Imposition de la micro-entreprise

L’auto-entrepreneur est imposé sur les bénéfices industriels et commerciaux s’il exerce une activité artisanale ou commerciale. S’il s’agit d’une activité libérale, il suit le régime micro-BNC – bénéfices non commerciaux – en matière d’impôt. Bénéficiaire de la franchise en base de TVA, il ne paie ni taxe ni cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, à moins qu’il ne réalise plus de 500 000 € de CA hors taxe. Il est aussi exonéré de cotisation foncière des entreprises à sa première année d’activité.

Comme tout autre travailleur indépendant, devenir micro-entrepreneur permet de bénéficier d’une couverture sociale. Il est membre de la Sécurité sociale et valide ses trimestres de retraite. Ses consultations médicales et ses médicaments sont remboursés. Aussi, il a le droit de suivre une formation continue. Si jamais l’auto-entrepreneur cesse son activité, il n’est pas couvert par l’assurance chômage. Ce qu’il peut faire, c’est de souscrire un contrat d’assurance perte d’emploi auprès d’un assureur privé.

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