Qu’est-ce que le régime micro entrepreneur en 2018 ?
Anciennement appelé auto-entrepreneurs ce régime permet de cumuler un emploi et une activité autonome. C’est-à-dire que le micro entrepreneur peut exercer une activité commerciale ou artisanale en parallèle d’une activité principale donc en complément d’un autre statut tel que salarié, étudiant ou encore retraité… Il faut savoir que tout le monde peut devenir micro entrepreneur que ça soit à titre principal ou complémentaire. Pas le droit à la procrastination, lancez-vous !
Quelles nouveautés pour le statut de micro entrepreneur en 2018 ?
En 2018, les plafonds de ce régime seront rehaussés afin de permettre au maximum de travailleurs indépendants d’accéder à ce régime simplifié.
Ils seront changés à :
- 170 000€ au lieu de 82 200€ pour la vente de marchandises
- et 70 000€ au lieu de 33 200€ pour une prestation de service
Quels avantages pour le micro-entrepreneur ?
Ce statut permet des déclarations simplifiées. Ce n’est pas un statut juridique mais seulement une simplification pour les formalités de déclaration d’activité.
Devenir micro entrepreneur s’adresse aux personnes physiques souhaitant exercer en EI (entreprise individuelle) et ne concerne pas les autres statuts d’entrepreneurs. Cependant il est toujours possible de changer ce statut et d’exercer une activité sous forme de société. Le micro entrepreneur peut alors domicilier son activité à son adresse personnel, sous réserve de souscrire une assurance professionnelle. Un autre avantage pour les micro entrepreneurs réside dans les obligations allégées en ce qui concerne la tenue de sa comptabilité.
Et qu’en est-il pour les cotisations sociales ?
Déclaré son activité en tant que micro-entrepreneur entraine l’option pour le régime micro-social simplifié. Ce régime est une modalité de règlement simplifié des cotisations et contributions sociales qui consiste en un règlement mensuel ou trimestriel. Cela signifie qu’il remplace les charges sociales obligatoires des travailleurs indépendants. Son montant est calculé en fonction du chiffre d’affaires et des recettes réellement encaissées mais si il est nul il n’y aura aucun prélèvement.
Pour cela le micro-entrepreneur doit déclarer son chiffre d’affaires de façon mensuel ou trimestriel pour permettre le calcul des cotisations et contributions sociales qui feront l’objet d’un nouvel article.