Stratégie : Ne pas écraser l’autre

Si le protagoniste se sent rassuré et veut s’engager directement, il faut juste savoir gérer la force pour ne pas aboutir à un échec. En cas de pratiques, les personnes qui veulent adopter la méthode directe se trouvent toujours face à un schéma bien distinct. Et il ne faut jamais se passer de ce schéma. Autrement dit, il faut suivre les lignes imposées par ce schéma. En effet, il ne faut pas  » écraser  » la partie adverse.

Obtenir un accord

Il est essentiel de demander son accord à l’interlocuteur si la discussion peut avoir lieu à un moment voulu. Autrement dit, avant chaque négociation ou discussion constructive, il existe toujours un demandeur de rendez-vous. Plus exactement, c’est par cet accord que les protagonistes s’engagent à faire une discussion constructive ou une négociation. Après l’obtention d’un accord, il faut démontrer le but de la discussion en le justifiant.

Énoncer et justifier l’objectif

Montrer son objectif est une grande épreuve pour s’engager et être sincère dans sa demande. En effet, c’est par la connaissance de cet objectif que l’interlocuteur décide si la discussion pouvait avoir lieu ou non. C’est pour cela qu’énoncer son but est le plus important dans cette méthode directe. Mais encore, il faut se montrer confiant et sincère pour que l’interlocuteur sache que l’objectif est très important. Ensuite, il faut adopter des tactiques d’argumentation pour justifier l’objectif. En rapport à cela, il existe deux types de technique d’argumentation. Premièrement, le poids des faits et des épreuves. C’est-à-dire, bien argumenter avec plusieurs preuves pour fortifier les avantages et l’intérêt de la proposition. Deuxièmement, la démonstration par déduction. Autrement dit, montrer des exemples pour tirer une conclusion. Enfin, quand l’objectif est bien montré et justifié, il est nécessaire de tenir sa position.

Tenir sa position

Dans une discussion constructive ou une négociation, même en commençant par une approche directe, il est toujours possible de se trouver face au doute. Autrement dit, il faut bien tenir sa position. Et pour ne pas paraître fragile et éviter la polémique, il existe quatre tactiques à adopter. Premièrement, il faut impliquer l’autre partie dans son opinion. Plus exactement, il faut le faire parler pour éviter les échanges de coup verbal. Mais encore, pour se faire une idée du taux de résistance de l’interlocuteur globalement.

Deuxièmement, il ne faut pas se sentir obligé de répondre à tout. En effet, il existe des points où l’on peut se mettre d’accord sans être obligé d’abandonner son objectif. Troisièmement, il est nécessaire de répondre aux refus pour montrer que la proposition est bien fondée. Autrement dit, il faut bien appuyer sur l’argumentation encore plus forte pour mieux convaincre l’interlocuteur. Et enfin, quatrièmement, quand il existe une résistance, il faut répéter la démonstration de départ pour montrer que l’objectif est important. En réalité, cette méthode de répétition touche aussi à la mémorisation pour que l’interlocuteur se souvienne de la proposition de départ. Par contre, le maintien de la position ne veut pas dire rester sur cette position même en cas d’échec imminent. Il est aussi nécessaire d’avoir un esprit gentil pour gagner la confiance de l’autre partie.